La déontologie moka.care
Pour nos membres
Chez moka.care, nous avons très à cœur de vous offrir un accompagnement en santé mentale qui soit sérieux, accessible à toutes et tous et à la hauteur de vos attentes, qu’il s’agisse de notre accompagnement individuel, de notre accompagnement collectif ou bien de notre accompagnement digital. Nous garantissons que cet accompagnement soit respectueux de votre personne, de votre liberté et de votre vie privée, de votre organisation et du professionnalisme des praticiens avec qui nous travaillons. Pour cela, nous nous reposons sur une charte déontologique. On vous en résume ici les points essentiels en toute transparence et sans jargon juridique, c’est promis.
Ce que la déontologie moka.care veut dire pour vous
Un accompagnement inclusif
Nos praticiens et notre équipe de psychologues référents assurent un accompagnement en santé mentale à toutes les personnes sans aucune distinction d'âge, de genre, d’origine culturelle, d'origine sociale, d’orientation sexuelle, de handicap, d'apparence physique ou encore de situation sociale.
Un accompagnement adapté, de qualité et réactif
Pour vous offrir cet accompagnement :
- Nous sélectionnons très soigneusement des praticiens capables de vous accompagner, au niveau individuel et/ou collectif, quelle que soit la situation que vous traversez.
- Notre équipe de psychologues référents vous oriente vers le meilleur praticien disponible le plus rapidement possible.
- Nous vous réorientons vers un autre praticien de notre communauté dès que vous nous en faites la demande (problème dans l’alliance thérapeutique, inadéquation des compétences nécessaires à l’accompagnement), ou lorsque le praticien estime cette réorientation nécessaire.
- Nous prenons en compte votre satisfaction et mesurons l’impact de notre accompagnement individuel et/ou collectif sur votre bien-être pour nous améliorer en continu.
- Nous produisons, choisissons et mettons à disposition de nos membres des contenus (formations, articles, vidéos, outils tels que questionnaires, exercices de respiration…) que nous sélectionnons rigoureusement selon des critères d’expertise et d’utilité en santé mentale.
La confidentialité comme clé de voûte
- Tous vos échanges, quels qu’ils soient (appels d’orientation, sessions individuelles, sessions collectives, etc.) avec nos psychologues référents et nos praticiens sont entièrement confidentiels et couverts par le secret professionnel.
Que cela soit en France, au sein de l’Union européenne ou aux Etats-Unis, le secret professionnel ne peut être levé que dans des situations graves prévues par les dispositions spécifiques à chaque territoire.
- Jamais aucune donnée vous concernant à titre individuel ne sera partagée à votre entreprise. Nous lui communiquons uniquement des données anonymes et agrégées, dans un seul objectif d’amélioration de votre qualité de vie au travail.
- Les données personnelles que nous récoltons sont stockées en toute sécurité, et respectent la Réglementation Générale sur la Protection des Données de l’Union Européenne.
Ce que la déontologie moka.care veut dire pour votre entreprise
Un accompagnement adapté, de qualité, inclusif, préventif et réactif tant pour les salariés que l’entreprise
Nous fournissons des conseils personnalisés à votre entreprise pour déployer un plan d’action santé mentale. Ces conseils reposent en particulier sur des données anonymisées et agrégées permettant d’identifier des problématiques de santé mentale spécifiques.
Un plan d’action santé mentale peut inclure :
- Des formations collectives de qualité, soumises à des processus d’amélioration continue.
- L’orientation individuelle des salariés vers les praticiens les plus adaptés
- Des recommandations de contenus self-care.
- Des conseils personnalisés d’experts de la santé mentale, permettant à votre entreprise de gérer d’éventuelles crises.
- une aide au dialogue en interne pour désamorcer des situations où la santé mentale est un enjeu (médiation, dialogue entre salariés et leur manager ou RH, etc.).
Une protection indéfectible de la confidentialité des salariés et de l’entreprise
Aucune information concernant votre entreprise et ses enjeux de santé mentale, et vos problématiques n’est partagée publiquement par moka.care.
Ce que la déontologie moka.care veut dire pour nos praticiens
Des compétences solides et confirmées
- Nos psychologues, coaches et thérapeutes ont reçu une formation professionnelle théorique et pratique de haut niveau, leur permettant d’exercer dans différentes configurations: sessions individuelles, collectives, créations de contenus, conseils aux entreprises.
- Ils s’engagent à suivre une formation continue afin de développer leurs connaissances et compétences professionnelles. A cet effet, moka.care leur propose de rejoindre des groupes d’intervision pour prendre du recul par rapport à leur pratique et se maintenir dans une dynamique de croissance et de professionnalisation au service des salariés qu’ils suivent.
Un grand professionnalisme
- Nos praticiens s’engagent à utiliser toutes leurs compétences pour vous permettre de vous épanouir et peuvent se tourner si besoin vers un confrère.
- Ils observent une attitude de réserve, de respect, et de bienveillance à l’égard d’eux-mêmes, et sont en droit de refuser un accompagnement qui ne serait pas conforme à leur éthique ou à leurs compétences, qu’il s’agisse d’un accompagnement individuel, collectif, de conseils à l’entreprise ou de production de contenus. Ils orientent alors la demande vers d’autres professionnels plus adaptés.
La confidentialité et le secret professionnel comme mots d’ordre
- Nos praticiens sont tenus par le secret professionnel et traitent toute information sur un salarié de façon strictement confidentielle.
- Ils assurent l’anonymat des personnes qui les consultent et ne communiquent aucune information à un tiers sur une personne, sans son accord.
- Ils garantissent au salarié la stricte confidentialité des échanges tenus pendant les séances individuelles et collectives.
⚠️ Lors de situations graves, nos praticiens peuvent sortir du cadre de la confidentialité, notamment si la personne représente un danger pour elle-même ou pour les autres.
Par exemple, si la personne représente un danger pour elle-même (crise suicidaire), le.la praticien.ne va évaluer le risque, l’urgence, et la dangerosité, et pourra être amené.e à contacter les urgences médicales dans le but d’assurer la sécurité de la personne concernée.
La Cour Européenne des droits de l’homme au sein de l’Union européenne et la Cour Suprême des Etats-Unis portent une attention particulière à la protection du secret professionnel.
La révélation du secret professionnel auprès des autorités judiciaires ne peut être exercée par le praticien qu’en raison d'états de nécessité ou de l'intérêt général tels que reconnus par la jurisprudence des pays concernés.
Pour les praticiens français, le secret professionnel fait l’objet d’un encadrement légal strict et de règles. Sa violation est sanctionnée par l’article 226-13 du Code Pénal. L’article 226-14 liste néanmoins certains cas dans lesquels la loi impose ou autorise la révélation du secret :
- Lorsqu’un mineur ou une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge ou de son incapacité physique ou psychique est victime de sévices ou de privations, y compris lorsqu’il s’agit d’atteintes ou mutilations sexuelles.
⇒ Le praticien informe les autorités judiciaires, médicales ou administratives
- Lorsque le praticien constate, dans l’exercice de sa profession, des sévices et privations sur le plan physique ou psychique
⇒ Il informe le Procureur de la République ou la cellule départementale de recueil des informations préoccupantes, avec l’accord de la victime majeure non vulnérable (accord non nécessaire s’il s’agit d’un mineur)
- Lorsque le praticien constate, dans l’exercice de sa profession, des violences conjugales
⇒ Il informe le Procureur de la République, y compris contre l’accord de la victime majeure après lui avoir demandé, sous réserve que le praticien estime que la vie de la victime soit en danger immédiat et que cette dernière subisse une emprise exercée par l’auteur des violences.
- Lorsque le praticien a connaissance du caractère dangereux pour lui-même ou pour autrui des personnes qui les consultent et dont il sait qu’elles détiennent une arme ou qu’elles ont manifesté leur intention d’en acquérir une.
⇒ Il informe le Préfet (à Paris le Préfet de Police)
Compte tenu du caractère impérieux du secret professionnel, le praticien qui décide de le révéler dans le cadre de ces situations ne communique que ce qui est strictement essentiel à la manifestation de la vérité.
Aux termes de l’article 226-14 du code pénal, la révélation d’une information à une autorité n’est pas obligatoire mais autorisée : elle renvoie à une évaluation, un positionnement professionnel, un choix éthique du praticien à sa libre discrétion.
❓ Quel comportement est-il recommandé au praticien de suivre dans une situation non prévue par l’article 226-14 du Code pénal mais qu’il juge préoccupante ?
Il peut, tout en respectant le secret professionnel, échanger sur la situation préoccupante de la personne suivie avec l’équipe des psychologues référents de moka.care, qui se tient en permanence à la disposition des praticiens.
Une posture neutre
Nos praticiens et notre équipe de psychologues référents s’engagent à tenir une posture neutre et bienveillante dans les relations entre les entreprises et leurs salariés. Ils s’engagent à favoriser la santé mentale des salariés et à respecter les intérêts de l’entreprise Par ailleurs, il garde confidentiel le nom des entreprises accompagnées par moka.care.
- Ils ne suggèrent pas de ruptures du contrat de travail, et ne sont d’ailleurs pas habilités pour le faire.
- Ils ne recommandent et ne fournissent pas d’arrêts de travail, n’étant pas des médecins. Dans l’hypothèse où la santé mentale d’un salarié présente un risque grave justifiant un arrêt de travail à titre thérapeutique, les praticiens le redirigent vers un médecin qualifié.
- Ils n’acceptent pas de témoigner ou de fournir des preuves dans le cadre d’un contentieux opposant votre entreprise à un salarié, sauf injonction judiciaire.
- Ils peuvent accepter d’établir une attestation de suivi psychologique pour les salariés qu’ils suivent dans le cadre de contentieux n’impliquant pas votre entreprise.
Pour nos clients
Chez moka.care, nous avons très à cœur d’accompagner votre entreprise et vos salariés sur les enjeux de santé mentale de la manière la plus sérieuse qui soit. Nous que cet accompagnement soit respectueux de votre organisation, de vos salariés, leur liberté et leur vie privée, et du professionnalisme des praticiens avec qui nous travaillons. Pour cela, nous nous reposons sur une charte de déontologie. On vous en résume ici les points essentiels en toute transparence et sans jargon juridique, c’est promis.
Ce que la déontologie moka.care veut dire pour votre entreprise
Un accompagnement adapté, de qualité, inclusif, préventif et réactif tant pour vos salariés que votre entreprise
Nous fournissons des conseils personnalisés à votre entreprise pour déployer un plan d’action santé mentale. Ces conseils reposent en particulier sur des données anonymisées et agrégées permettant d’identifier des problématiques de santé mentale spécifiques.
Un plan d’action santé mentale peut inclure :
- Des formations collectives de qualité, soumises à des processus d’amélioration continue
- L’orientation individuelle de vos salariés vers les praticiens les plus adaptés
- Des recommandations de contenus self-care
- Des conseils personnalisés d’experts de la santé mentale, permettant à votre entreprise de gérer d’éventuelles crises
- une aide au dialogue en interne pour désamorcer des situations où la santé mentale est un enjeu (médiation, dialogue entre salariés et leur manager ou RH, etc.).
Une protection indéfectible de la confidentialité des salariés et de votre entreprise
Aucune information concernant votre entreprise et ses enjeux de santé mentale, ainsi que les problématiques auxquelles vos salariés font face n’est partagée publiquement par moka.care.
Ce que la déontologie moka.care veut dire pour vos salariés
Un accompagnement inclusif
Nos praticiens et notre équipe de psychologues référents assurent un accompagnement en santé mentale à toutes les personnes sans aucune distinction d'âge, de genre, d’origine culturelle, d'origine sociale, d’orientation sexuelle, de handicap, d'apparence physique ou encore de situation sociale.
Un accompagnement adapté, de qualité et réactif
Pour offrir cet accompagnement à vos salariés :
- Nous sélectionnons très soigneusement des praticiens capables de les accompagner, au niveau individuel et/ou collectif quelle que soit la situation traversée.
- Notre équipe de psychologue référents les oriente vers le meilleur praticien disponible le plus rapidement possible.
- Nous réorientons vos salariés vers un autre praticien de notre communauté dès qu’ils nous en font la demande (problème dans l’alliance thérapeutique, inadéquation des compétences nécessaires à l’accompagnement), ou lorsque le praticien estime cette réorientation nécessaire.
- Nous prenons en compte la satisfaction de vos salariés et mesurons l’impact de notre accompagnement individuel et/ou collectif sur leur bien-être pour nous améliorer en continu.
- Nous produisons, choisissons et mettons à disposition de vos salariés des contenus (formations, articles, vidéos, outils tels que questionnaires, exercices de respiration…) que nous sélectionnons rigoureusement selon des critères d’expertise et d’utilité en santé mentale.
La confidentialité comme clé de voûte
- Tous les échanges de vos salariés, quels qu’ils soient (appels d’orientation, sessions individuelles, sessions collectives, etc.), avec nos psychologues référents et nos praticiens sont entièrement confidentiels et couverts par le secret professionnel.
Que cela soit en France, au sein de l’Union européenne ou aux Etats-Unis, le secret professionnel ne peut être levé que dans des situations graves prévues par les dispositions spécifiques à chaque territoire.
- Jamais aucune donnée concernant un salarié à titre individuel ne sera partagée à votre entreprise. Nous vous communiquons uniquement des données anonymes et agrégées, dans un seul objectif d’amélioration de la qualité de vie au travail.
- Les données personnelles que nous récoltons sont stockées en toute sécurité, et respectent la Réglementation Générale sur la Protection des Données de l’Union Européenne.
Une posture neutre
- Nos praticiens et notre équipe de psychologues référents s’engagent à tenir une posture neutre et bienveillante dans les relations entre les entreprises et leurs salariés. Ils s’engagent à favoriser la santé mentale des salariés et à respecter les intérêts de l’entreprise.Par ailleurs, il garde confidentiel le nom des entreprises accompagnées par moka.care. Ils ne suggèrent pas de ruptures du contrat de travail, et ne sont d’ailleurs pas habilités pour le faire
- Ils ne recommandent et ne fournissent pas d’arrêts de travail, n’étant pas des médecins. Dans l’hypothèse où la santé mentale d’un salarié présente un risque grave justifiant un arrêt de travail à titre thérapeutique, les praticiens le redirigent vers un médecin qualifié.
- Ils n’acceptent pas de témoigner ou de fournir des preuves dans le cadre d’un contentieux opposant votre entreprise à un salarié, sauf injonction judiciaire.
- Ils peuvent accepter d’établir une attestation de suivi psychologique pour les salariés qu’ils suivent dans le cadre de contentieux n’impliquant pas votre entreprise.
Ce que la déontologie moka.care veut dire pour nos praticiens
Des compétences solides et confirmées
- Nos psychologues, coachs et thérapeutes ont reçu une formation professionnelle théorique et pratique de haut niveau, leur permettant d’exercer dans différentes configurations: sessions individuelles, collectives, créations de contenus, conseils aux entreprises.
- Ils s’engagent à suivre une formation continue afin de développer leurs connaissances et compétences professionnelles. A cet effet, moka.care leur propose de rejoindre des groupes d’intervision pour prendre du recul par rapport à leur pratique et se maintenir dans une dynamique de croissance et de professionnalisation au service des salariés qu’ils suivent.
Un grand professionnalisme
- Nos praticiens s’engagent à utiliser toutes leurs compétences pour permettre à vos salariés de s’épanouir et peuvent se tourner si besoin vers un confrère.
- Ils observent une attitude de réserve, de respect, et de bienveillance à l’égard d’eux-mêmes, et sont en droit de refuser un accompagnement qui ne serait pas conforme à leur éthique ou à leurs compétences, qu’il s’agisse d’un accompagnement individuel, collectif, de conseils à l’entreprise ou de production de contenus. Ils orientent alors la demande vers d’autres professionnels plus adaptés.
La confidentialité et le secret professionnel comme mots d’ordre
- Nos praticiens sont tenus par le secret professionnel et traitent toute information sur un salarié de façon strictement confidentielle.
- Ils assurent l’anonymat des personnes qui les consultent et ne communiquent aucune information à un tiers sur une personne, sans son accord.
- Ils garantissent au salarié la stricte confidentialité des échanges tenus pendant les séances.
⚠️ Lors de situations graves, nos praticiens peuvent sortir du cadre de la confidentialité, notamment si la personne représente un danger pour elle-même ou pour les autres, ou si elle enfreint les lois du pays concerné.
Par exemple, si la personne représente un danger pour elle-même (crise suicidaire), le.la praticien.ne va évaluer le risque, l’urgence, et la dangerosité, et pourra être amené.e à contacter les urgences médicales dans le but d’assurer la sécurité de la personne concernée.
La Cour Européenne des droits de l’homme au sein de l’Union européenne et la Cour Suprême des Etats-Unis portent une attention particulière à la protection du secret professionnel.
La révélation du secret professionnel auprès des autorités judiciaires ne peut être exercée par le praticien qu’en raison d'états de nécessité ou de l'intérêt général tels que reconnus par la jurisprudence des pays concernés.
Pour les praticiens français, le secret professionnel fait l’objet d’un encadrement légal strict et de règles. Sa violation est sanctionnée par l’article 226-13 du Code Pénal. L’article 226-14 liste néanmoins certains cas dans lesquels la loi impose ou autorise la révélation du secret :
- Lorsqu’un mineur ou une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge ou de son incapacité physique ou psychique est victime de sévices ou de privations, y compris lorsqu’il s’agit d’atteintes ou mutilations sexuelles.
⇒ Le praticien informe les autorités judiciaires, médicales ou administratives
- Lorsque le praticien constate, dans l’exercice de sa profession, des sévices et privations sur le plan physique ou psychique
⇒ Il informe le Procureur de la République ou la cellule départementale de recueil des informations préoccupantes, avec l’accord de la victime majeure non vulnérable (accord non nécessaire s’il s’agit d’un mineur)
- Lorsque le praticien constate, dans l’exercice de sa profession, des violences conjugales
⇒ Il informe le Procureur de la République, y compris contre l’accord de la victime majeure après lui avoir demandé, sous réserve que le praticien estime que la vie de la victime soit en danger immédiat et que cette dernière subisse une emprise exercée par l’auteur des violences.
- Lorsque le praticien a connaissance du caractère dangereux pour lui-même ou pour autrui des personnes qui les consultent et dont il sait qu’elles détiennent une arme ou qu’elles ont manifesté leur intention d’en acquérir une.
⇒ Il informe le Préfet (à Paris le Préfet de Police)
Compte tenu du caractère impérieux du secret professionnel, le praticien qui décide de le révéler dans le cadre de ces situations ne communique que ce qui est strictement essentiel à la manifestation de la vérité.
Aux termes de l’article 226-14 du code pénal, la révélation d’une information à une autorité n’est pas obligatoire mais autorisée : elle renvoie à une évaluation, un positionnement professionnel, un choix éthique du praticien à sa libre discrétion.
❓ Quel comportement est-il recommandé au praticien de suivre dans une situation non prévue par l’article 226-14 du Code pénal mais qu’il juge préoccupante ?
Il peut, tout en respectant le secret professionnel, échanger sur la situation préoccupante de la personne suivie avec l’équipe des psychologues référents de moka.care, qui se tient en permanence à la disposition des praticiens.
Pour nos praticiens
Chez moka.care, nous avons très à cœur d’offrir un accompagnement en santé mentale à nos clients et leurs salariés qui soit sérieux et accessible à toutes et tous, qu’il s’agisse de notre accompagnement individuel, de notre accompagnement collectif ou bien de notre accompagnement digital.. Nous le faisons grâce à vous. Nous que cet accompagnement soit respectueux de votre professionnalisme, de la vie privée et de la liberté des personnes que vous suivez en consultation et des entreprises qui nous font confiance. Pour cela, nous nous reposons sur une charte de déontologie. On vous en résume ici les points essentiels en toute transparence et sans jargon juridique, c’est promis.
Ce que la déontologie moka.care veut dire pour vous
Des compétences solides et confirmées
- En tant que psychologue, coach ou thérapeute, vous avez reçu une formation professionnelle théorique et pratique de haut niveau, vous permettant d’exercer votre métier.
- Vous vous engagez à suivre une formation continue afin de développer vos connaissances et compétences professionnelles. A cet effet, moka.care vous propose de rejoindre des groupes d’intervision pour prendre du recul par rapport à votre pratique et vous maintenir dans une dynamique de croissance et de professionnalisation au service des salariés que vous suivez.
Un grand professionnalisme
- Vous vous engagez à utiliser toutes vos compétences pour permettre aux personnes que vous suivez de s’épanouir et pouvez vous tourner si besoin vers un confrère.
- Vous observez une attitude de réserve, de respect, et de bienveillance à l’égard de vous-même, et êtes en droit de refuser un accompagnement qui ne serait pas conforme à votre éthique ou à vos compétences. Vous orientez alors le salarié suivi vers d’autres professionnels plus adaptés.
La confidentialité et le secret professionnel comme mots d’ordre
- Vous êtes tenu(e) par le secret professionnel et traitez toute information sur un salarié de façon strictement confidentielle.
- Vous assurez l’anonymat des personnes qui vous consultent et ne communiquez aucune information à un tiers sur une personne, sans son accord.
- Vous garantissez au salarié la stricte confidentialité des échanges tenus pendant les séances.
⚠️ Lors de situations graves, il vous est possible de sortir du cadre de la confidentialité, notamment si la personne représente un danger pour elle-même ou pour les autres, ou si elle enfreint les lois du pays concerné.
Par exemple, si la personne représente un danger pour elle-même (crise suicidaire), le.la praticien.ne va évaluer le risque, l’urgence, et la dangerosité, et pourra être amené.e à contacter les urgences médicales dans le but d’assurer la sécurité de la personne concernée.
La Cour Européenne des droits de l’homme au sein de l’Union européenne et la Cour Suprême des Etats-Unis portent une attention particulière à la protection du secret professionnel.
La révélation du secret professionnel auprès des autorités judiciaires ne peut être exercée par le praticien qu’en raison d'états de nécessité ou de l'intérêt général tels que reconnus par la jurisprudence des pays concernés.
Pour les praticiens français, le secret professionnel fait l’objet d’un encadrement légal strict et de règles. Sa violation est sanctionnée par l’article 226-13 du Code Pénal. L’article 226-14 liste néanmoins certains cas dans lesquels la loi impose ou autorise la révélation du secret :
- Lorsqu’un mineur ou une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge ou de son incapacité physique ou psychique est victime de sévices ou de privations, y compris lorsqu’il s’agit d’atteintes ou mutilations sexuelles.
⇒ Vous informez les autorités judiciaires, médicales ou administratives
- Lorsque le praticien constate, dans l’exercice de sa profession, des sévices et privations sur le plan physique ou psychique
⇒ Vous informez le Procureur de la République ou la cellule départementale de recueil des informations préoccupantes, avec l’accord de la victime majeure non vulnérable (accord non nécessaire s’il s’agit d’un mineur)
- Lorsque le praticien constate, dans l’exercice de sa profession, des violences conjugales
⇒ Vous informez le Procureur de la République, y compris contre l’accord de la victime majeure après lui avoir demandé, sous réserve que le praticien estime que la vie de la victime soit en danger immédiat et que cette dernière subisse une emprise exercée par l’auteur des violences.
- Lorsque le praticien a connaissance du caractère dangereux pour lui-même ou pour autrui des personnes qui les consultent et dont il sait qu’elles détiennent une arme ou qu’elles ont manifesté leur intention d’en acquérir une.
⇒ Vous informez le Préfet (à Paris le Préfet de Police)
Compte tenu du caractère impérieux du secret professionnel, le praticien qui décide de le révéler dans le cadre de ces situations ne communique que ce qui est strictement essentiel à la manifestation de la vérité.
Aux termes de l’article 226-14 du code pénal, la révélation d’une information à une autorité n’est pas obligatoire mais autorisée : elle renvoie à une évaluation, un positionnement professionnel, un choix éthique à votre libre discrétion.
❓ Quel comportement m’est-il recommandé de suivre dans une situation non prévue par l’article 226-14 du Code pénal mais que je juge préoccupante ?
Vous pouvez, tout en respectant le secret professionnel, échanger sur la situation préoccupante de la personne suivie avec l’équipe des psychologues référents de moka.care, qui se tient en permanence à votre disposition.
Une posture neutre
Nos praticiens et notre équipe de psychologues référents s’engagent à tenir une posture neutre et bienveillante dans les relations entre les entreprises et leurs salariés. Ils s’engagent à favoriser la santé mentale des salariés et à respecter les intérêts de l’entreprise.Par ailleurs, il garde confidentiel le nom des entreprises accompagnées par moka.care.
- Vous ne suggérez pas de ruptures du contrat de travail, domaine qui n’entre pas dans votre champ de compétences.
- Vous ne recommandez et ne fournissez pas d’arrêts de travail, n’étant pas des médecins. Dans l’hypothèse où la santé mentale d’un salarié présente un risque grave justifiant un arrêt de travail à titre thérapeutique, vous le redirigez vers un médecin qualifié.
- Vous n’acceptez pas de témoigner ou de fournir des preuves dans le cadre d’un contentieux opposant l’entreprise cliente de moka.care à un salarié, sauf injonction judiciaire.
- Vous pouvez accepter d’établir une attestation de suivi psychologique pour les salariés que vous suivez dans le cadre de contentieux n’impliquant pas l’entreprise cliente de moka.care.
Ce que la déontologie moka.care veut dire pour les salariés couverts
Un accompagnement inclusif
Nos praticiens et notre équipe de psychologues référents assurent un accompagnement en santé mentale à toutes les personnes sans aucune distinction d'âge, de genre, d’origine culturelle, d'origine sociale, d’orientation sexuelle, de handicap, d'apparence physique ou encore de situation sociale.
Un accompagnement adapté, de qualité et réactif
Pour offrir cet accompagnement aux salariés :
- Nous sélectionnons très soigneusement des praticiens capables de les accompagner, au niveau individuel et/ou collectif, quelle que soit la situation qu’ils traversent.
- Notre équipe de psychologue référents les oriente vers le meilleur praticien disponible le plus rapidement possible.
- Nous les réorientons vers un autre praticien de notre communauté dès qu’ils en font la demande (problème dans l’alliance thérapeutique, inadéquation des compétences nécessaires à l’accompagnement), ou lorsque vous estimez cette réorientation nécessaire.
- Nous prenons en compte leur satisfaction et mesurons l’impact de l’accompagnement dont ils bénéficient sur leur bien-être pour nous améliorer en continu.
- Nous produisons, choisissons et mettons à leur disposition des contenus (formations, articles, vidéos, outils tels que questionnaires, exercices de respiration…) que nous sélectionnons rigoureusement selon des critères d’expertise et d’utilité en santé mentale.
La confidentialité comme clé de voûte
- Tous les échanges des salariés, quels qu’ils soient, avec nos psychologues référents et nos praticiens sont entièrement confidentiels et couverts par le secret professionnel.
Que cela soit en France, au sein de l’Union européenne ou aux Etats-Unis, le secret professionnel ne peut être levé que dans des situations graves prévues par les dispositions spécifiques à chaque territoire. [#ancre vers section praticiens en bas].
- Jamais aucune donnée concernant un salarié à titre individuel ne sera partagée à son entreprise. Nous communiquons à l’entreprise uniquement des données anonymes et agrégées, dans un seul objectif d’amélioration de votre qualité de vie au travail.
- Les données personnelles que nous récoltons sont stockées en toute sécurité, et respectent la Réglementation Générale sur la Protection des Données de l’Union Européenne.
Ce que la déontologie moka.care veut dire pour nos entreprises clientes
Un accompagnement adapté, de qualité, inclusif, préventif et réactif tant pour les salariés que l’entreprise
Nous fournissons des conseils personnalisés à l’entreprise pour déployer un plan d’action santé mentale. Ces conseils reposent en particulier sur des données anonymisées et agrégées permettant d’identifier des problématiques de santé mentale spécifiques.
Un plan d’action santé mentale peut inclure :
- Des formations collectives de qualité, soumises à des processus d’amélioration continue
- L’orientation individuelle des salariés vers les praticiens les plus adaptés
- Des recommandations de contenus self-care
- Des conseils personnalisés d’experts de la santé mentale, permettant à l’entreprise de gérer d’éventuelles crises
- une aide au dialogue en interne pour désamorcer des situations où la santé mentale est un enjeu (médiation, dialogue entre salariés et leur manager ou RH, etc.).
Une protection indéfectible de la confidentialité des salariés et de l’entreprise
Aucune information concernant l’entreprise et ses enjeux de santé mentale, et les problématiques rencontrées par les salariés n’est partagée publiquement par moka.care.