“Non”. C’est l’un des mots les plus courts et incisifs de la langue française.
Enfants, nous l’employions avec une facilité déconcertante. Arrivés à l’âge adulte, ça s'est corsé. En milieu professionnel, n’en parlons pas : ce mot là, on le redoute, dans la bouche des autres comme dans la nôtre. Pourtant, poser des limites, rien de plus normal. On pourrait même dire : rien de plus nécessaire.
Combien sommes-nous à avoir les mains moites et le cœur qui bat la chamade au moment de devoir dire... non ?
Rassurez-vous, c’est normal. Et ce pour deux raisons principales :
Quand on dit “non” au travail, c’est reçu comme un manque de volonté ou de coopération. Ou pire (?), ce peut être interprété comme un manque de capacité, un aveu de “faiblesse” en quelque sorte — bye-bye la promotion.
Et c’est peut-être le point le plus important. Car à force de ne pas le faire, nous avons désappris à dire non. On prend un air emprunté (vous voyez lequel ?) et de deux choses l'une :
Pourtant on le sait : l'enjeu n'est pas de dire “non”, mais bien de poser ses limites.
Des limites, on en a tous. Elles ne sont pas les mêmes d'une personne à l'autre et elles évoluent dans le temps. Mais elles sont toujours là, et nous en avons besoin.
La limite, c'est tout simplement cette ligne qui sépare l'instant où l'on se sent bien de l'instant où l'on ne se sent pas bien. Elle nous permet ainsi de définir ce que l'on accepte et ce que l'on n'accepte pas.
Poser des limites, c'est aussi apprendre à mieux gérer son temps, ses relations aux autres et son travail. Finalement, le “non” est une information : "Non, je ne peux pas faire ça".
Vous l'aurez peut-être remarqué, le refus va de pair avec une grande qualité : la transparence. Quand on dit “non” de manière claire et certaine, on fait aussi preuve d'honnêteté. A contrario, les faux “oui” peuvent traduire un manque de recul ou de sérieux.
Lorsque notre “non” est un vrai non, alors notre “oui” est aussi un vrai oui. Cela inspire confiance.
S'il faut savoir être ferme, on peut difficilement se contenter de dire “non” sans explication et tourner les talons.
Existe-t-il alors une troisième voix ? Celle qui laisse entendre le refus, sans pour autant fermer la porte à toute discussion ? La réponse, vous serez heureux de l’apprendre, est OUI !
Quelques conseils pour y parvenir :
- Ne pas s’excuser. (1) Vous ne faites rien de mal (2) Cela rendrait votre “non” moins légitime.
- Rester rationnel. Préparez votre discours : posez le contexte, développez vos arguments. Plus vous serez clairs sur le pourquoi, moins vous vous laisserez submerger par l'émotion.
- Éviter le procès d’intention. Dans un désaccord, rien de pire. Ne prêtez pas d'intention à votre interlocuteur, et restez focalisé sur vous, votre ressenti, votre perception des choses.
- Être orienté solution. En proposant des alternatives, vous montrez que vous êtes ouvert à la discussion. Si cela ne vous vient pas naturellement, entraînez vous à dire “non, mais…”
On vous laisse méditer cela ? (ne dîtes pas non)
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* Résultat de l’étude “People at Work 2022” de l’ADP, en Septembre 2022
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