Cette expression devenue presque banale court les rues. Vous sentez-vous stressés ? La plupart répondront “oui” du tac-au-tac.
Qu’on se le dise : le stress n’a pas bonne presse. Sentir son cœur battre la chamade, avoir les mains moites, l’estomac noué, le souffle saccadé… on s’en passerait volontiers.
Le terme “stress”, qui nous vient du latin “stringere”, signifie “rendre raide”, “serrer”, “presser”. Ca annonce la couleur.
La théorie sur le stress apparaît pour la première fois en 1930 sous la plume de Hans Seyle, qui le caractérise comme “la réponse non spécifique de l’organisme à toute sollicitation.”
Pour simplifier : le stress est une réaction naturelle de notre organisme en réponse à n’importe quelle stimulation extérieure.
Jadis, le stress n’avait qu’un seul but : la survie de notre espèce. En effet, notre réaction au stress la plus primitive, celle que l’on appelle “combat-fuite”, s’active lorsque nous percevons un danger.
Notre organisme n’a pas beaucoup changé depuis l’homme de Cro Magnon. Notre quotidien, lui, un peu plus. Nos agents stresseurs — c’est-à-dire les causes de stress — ne sont plus des prédateurs, mais les choses du quotidien : les exigences professionnelles, la vie de famille, les rendez-vous à prendre, et ainsi de suite.
Mais, soyons honnêtes, c’est souvent le travail qui arrive en tête.
Oui, le stress au travail prend beaucoup de place. On dit même parfois qu’on est “rongés” par le stress (et quelle image).
Pourtant, si l’on changeait notre regard sur le stress, il pourrait devenir notre allié.
#1 Le stress n’est pas mauvais pour la santé
Dans son Ted Talk, “How to Make Stress Your Friend”, la psychologue Kelly McGonigal raconte une étude menée sur 30 000 Américains pendant 8 ans. Au cours de cette étude, les participants devaient répondre à deux questions.
Les résultats ?
Il faut donc se rendre à l’évidence : c’est la crainte du stress qui le rend nocif, et non l’inverse.
#2 Adapter son corps au stress, c’est possible
Dans son étude menée à Harvard, Kelly McGonigal constate que lorsque l’on perçoit le stress comme un levier de performance, notre corps réagit de manière positive. Les vaisseaux sanguin ne se contractent pas. Plus encore : le profil cardiovasculaire s’apparente à celui d’une personne dans un moment de joie ou de courage.
Dit comme ça, ça peut paraître superficiel. Mais au long court, serait-ce la différence entre une crise cardiaque à 50 ans et une vie saine jusqu’à 90 ans ? Vous avez 4 heures.
#3 Le stress nous rend aimable
Comment ça ? On vous explique.
Le stress provoque la sécrétion d’une hormone célèbre : l’ocytocine.
C’est l’hormone de l’amour, du lien social — celle qui coule à flot lors d’un accouchement.
Vous avez bien lu : l’ocytocine est une hormone du stress. Elle fait tout autant partie de l’expérience du stress que l’adrénaline qui fait battre notre cœur.
Et donc, vous voyez où on veut en venir : le stress renforce nos liens sociaux. Il nous rend aussi plus empathique, nous pousse à demander de l'aide et à en donner.
Alors reprenons la question posée un peu plus haut : pourquoi stresse-t-on ? On pourrait répondre : pour se rapprocher des autres.
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* Résultat de l’étude “People at Work 2022” de l’ADP, en Septembre 2022
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