Le rapport des jeunes de moins de 35 ans au travail a changé de façon radicale ces dernières années. Plus qu’un simple moyen de subsistance, le travail est devenu un élément ajustable de leur équilibre personnel et mental. Pour la Génération Z, le bien-être psychologique prime sur la stabilité professionnelle, une tendance que les entreprises ne peuvent plus ignorer.
Un chiffre issu de notre grande enquête menée avec le GHU Paris et l’Ifop est éloquent :
Cette prise de conscience collective transforme le marché du travail. Les entreprises doivent désormais intégrer la santé mentale comme un enjeu stratégique, non seulement pour attirer les talents, mais aussi pour assurer leur engagement et leur productivité sur le long terme
La Génération Z questionne notre rapport au travail. Contrairement aux générations précédentes qui plaçaient souvent leur carrière au centre de leur vie, les jeunes actifs adoptent une approche plus pragmatique et protectrice de leur bien-être mental. Cette évolution, révélée notamment par la période du Covid, se traduit par un détachement croissant vis-à-vis de l’entreprise et une exigence accrue envers l’environnement de travail.
Ce comportement tranche avec celui des générations plus âgées, pour qui la stabilité professionnelle primait sur le bien-être personnel. Les moins de 35 ans n’hésitent plus à se distancer d’un environnement toxique ou stressant, quitte à démissionner pour trouver un cadre plus sain.
Aujourd’hui, un environnement de travail hostile ne fait plus partie des “risques acceptables” par les salariés. La reconnaissance, l’écoute et la flexibilité deviennent des critères décisifs pour attirer et fidéliser les talents. C’est un changement fondamental dans la manière dont les entreprises conçoivent l’expérience collaborateur.
Les résultats de notre étude avec le GHU Paris et l’Ifop montrent que la santé mentale joue un rôle croissant dans la manière dont la Génération Z aborde le travail. 56% des moins de 35 ans ont déjà connu une baisse de leur efficacité professionnelle en raison de leur état mental, soit 16 points de plus que les salariés de plus de 50 ans.
Ce chiffre montre que la santé mentale influence fortement la performance des jeunes au travail. La GenZ est plus consciente des effets du stress et de la fatigue psychologique sur sa productivité. Cela peut être lié à une plus grande sensibilisation aux enjeux de santé mentale, mais aussi à des attentes différentes vis-à- vis du travail.
De même, 20% des moins de 35 ans ont déjà quitté un emploi pour préserver leur santé mentale, ce chiffre illustre un changement, là où les générations précédentes privilégiaient la stabilité professionnelle, les jeunes sont plus enclins à quitter un emploi s’il nuit à leur bien-être mental. Cela reflète une évolution des valeurs, la santé mentale est perçue comme un critère essentiel dans le choix d’un emploi, au même titre que la rémunération ou les perspectives d'évolution.
Si les jeunes actifs accordent autant d’importance à leur santé mentale, c’est qu’ils ont grandi dans un environnement où ces sujets sont davantage discutés et pris en compte. Ce qui signifie qu’ils sont aussi plus attentifs aux initiatives mises en place par leur employeur. Les organisations qui intègrent le bien-être psychologique dans leur culture ont donc un avantage concurrentiel clair en matière d’attractivité et de rétention des talents.
Pour répondre à cette nouvelle exigence, plusieurs actions peuvent être mises en place :
Comment traduire cela concrètement dans les pratiques RH ?
Inclure les collaborateurs dans les décisions stratégiques
Impliquer les employés dans les choix stratégiques renforce leur engagement. Solliciter régulièrement l’avis des salariés sur des décisions clés via des consultations internes ou des votes sur des sujets sociétaux liés à leur activité.
Proposer des programmes d’engagement social et environnemental
Les jeunes talents sont sensibles aux entreprises qui ont un impact positif sur la société. Cela peut passer par :
Mettre en avant des leaders inspirants
Les jeunes collaborateurs recherchent des modèles et des figures inspirantes. Valoriser des managers ou dirigeants ayant un leadership authentique et des engagements forts peut être un levier puissant d’attractivité et de fidélisation.
Créer des espaces d’échange réguliers sur ces sujets
Organiser des tables rondes, des discussions ouvertes ou des événements internes pour parler de l’impact de l’entreprise sur la société.
La Génération Z redéfinit en profondeur le rapport au travail, en plaçant la santé mentale et l’alignement des valeurs au cœur de ses attentes professionnelles. Les entreprises qui comprennent cette évolution et adaptent leurs pratiques RH ne se contentent pas d’attirer de nouveaux talents, elles construisent un environnement de travail plus durable et plus performant.
Loin d’être une contrainte, ces nouvelles exigences offrent une opportunité : repenser l’expérience collaborateur en intégrant davantage de flexibilité, de transparence et de soutien au bien-être. Et vous, avez vous des bonnes pratiques à partager ? Nous sommes à votre écoute pour enrichir cet article.
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