Une course au large, c’est plusieurs semaines, parfois plusieurs mois, seul sur son bateau, au milieu de l’océan, à faire face à une multitude d’imprévus : les tempêtes, le manque de repos, les problèmes techniques…
Dans cet épisode, nous recevons Armel Le Cléac’h, navigateur français qui a marqué l’histoire de la voile. Il a notamment remporté trois fois la Solitaire du Figaro et est le premier marin à avoir terminé trois fois le Vendée Globe sur le podium : deux fois deuxième en 2008 et 2012 et vainqueur en 2016 en un temps record de 74 jours.
Surnommé par certains média “le chacal”, pour mettre en valeur sa résilience et son courage, Armel nous parle de son rapport à la solitude, au risque et nous raconte la manière dont il prépare ses grandes courses.
Il nous plonge également dans son coude-à-coude, devenu légendaire, contre François Gabart lors du Vendée Globe de 2012 ; et revient sur son accident lors du 2e jour de la route du Rhum 2018, lors duquel son bateau a chaviré.
Il faut être bon joueur. Il faut accepter que parfois, on tombe sur plus fort que soi. J’ai participé à beaucoup de courses, je ne les ai pas toutes gagnées. Quelque part, il faut accepter la défaite et savoir se nourrir de ce qui a été positif.
1. Envisager la solitude comme une manière d’apprendre sur soi
2. Être préparé en amont à toutes les éventualités pour être armé lors des moments de crise
3. Tirer les leçons de sa défaite et savoir valoriser le positif, pour retrouver la motivation