J’onboarde, tu onboardes, il, elle, onboarde…Voilà plusieurs années déjà que le terme onboarding a pleinement intégré le jargon de l’entreprise.
Ce qu’il désigne ? Rien de plus (et rien de moins) que l’intégration d’une nouvelle recrue dans l’équipe à l'issue de son processus de recrutement.
Jusqu’ici tout va bien.
Seulement voilà : 1 salarié sur 2 se dit prêt à démissionner au cours de son premier mois d’embauche. 1 sur 2, ça fait beaucoup. Sans compter que le coût d’un recrutement en France s’élève jusqu’à plusieurs milliers d’euros.
De notre côté, sans surprise, on a voulu aborder cette question d’un point de vue santé mentale. Et la bonne nouvelle : un onboarding mentally healthy, ce n’est pas sorcier.
On a demandé à Céline, psychologue moka, de nous éclairer sur les impacts psychologiques d’une nouvelle prise de poste. “Le travail est une partie importante de notre identité,” rappelle-t-elle, “c’est l’un des premiers éléments que nous citons lorsque nous nous présentons.” Changer de travail, c’est un peu comme changer de “peau”. Derrière l’excitation d’un nouveau départ, se cachent les émotions moins assumées : la tristesse de quitter ses collègues devenus amis, le stress de l’inconnu, la peur de décevoir.
Vais-je réussir à m’intégrer ? Vont-ils m’apprécier ? Suis-je vraiment la bonne personne pour le job ? Et s'ils changeaient d’avis ?
Car si on sait ce que l’on quitte, on ne sait pas forcément ce que l’on va trouver.
Entre l’acceptation de l’offre et le premier jour dans l’entreprise, il peut se passer plusieurs mois. C’est dans cette période cruciale que l’on commence à tisser le lien.
Nos conseils en trois mots :
Comme pour beaucoup de choses dans la vie : tout se joue les premiers jours. D’ailleurs, certains d’entre nous en ont malheureusement fait l’expérience : au bout d’une semaine, on sait plus ou moins si “ça va le faire” ou pas. Une étude publiée dans L’Academy Management Journal révèle que les 90 premiers jours sont décisifs pour réussir le processus d'intégration d’un nouvel employé.
Par où commencer ? On se focalise sur 3 axes :
- La prise de poste :
La fiche de poste et le périmètre de responsabilité sont-ils bien ceux qui avaient été définis à l’embauche ? Ceci est particulièrement important dans le contexte d’une start-up, où les rôles et périmètres évoluent rapidement, et il peut y avoir des changements entre le moment où la personne signe et le moment où elle prend son poste.
La nouvelle recrue parvient-elle à prendre sa place, à se sentir légitime dans son rôle ?
- L’initiation à la culture d’entreprise :
A-t-on bien introduit nos rituels, nos fameux ways of working ?
La personne est-elle accompagnée dans ses premiers jours par un buddy ou un parrain qui l’aidera à prendre ses marques ?
- La connexion avec les autres équipes
Les rôles et responsabilités des autres équipes sont-ils bien présentés ?
A-t-on prévu un moment informel pour permettre à la nouvelle recrue de faire connaissance avec les autres équipes (déjeuner, activité extérieure, …) ?
Enfin, l’onboarding d’une nouvelle recrue concerne l’entreprise dans son ensemble, peu importe l’équipe et le niveau de poste.
Pourquoi ? Tout simplement parce que chaque nouvelle recrue va contribuer à un projet commun. C’est donc dans l’intérêt de tout le monde qu’elle soit bien accueillie.
Vous l’aurez compris, il est important que tout le monde soit formé à l’onboarding. Et pour former vos employés, les équipes de moka.care et HeyTeam ont réalisé un livre blanc sur le sujet.
C’est par ici :
Dans ce guide en partenariat avec le cabinet de conseil Korn Ferry, vous apprendrez :
Avec moka.care, donnez accès à vos équipes à :
* Résultat de l’étude “People at Work 2022” de l’ADP, en Septembre 2022
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Un monde qui change demande des éclaireurs qui évoluent aussi. Dans ce guide en partenariat avec Kea & Partners, vous apprendrez :
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