La procrastination, c’est quand on est convaincu qu’il faut passer à l’acte et que malgré nous, on retarde. Un manque de volonté ? Une incapacité à faire ? Vous vous en doutez, c’est plus complexe que ça.
72% des actifs et étudiants procrastinent près de 2h par jour au travail.
C’est grave docteur ? Oui et non. La procrastination est humaine. Reporter une chose au lendemain n’est pas une mauvaise chose en soi. Il est aussi sain de savoir être à l'écoute de son corps et de son niveau d'énergie.
Ce qui nous préoccupe chez moka.care, ce sont les conséquences qu’entraîne la procrastination sur notre santé mentale (remise en question, culpabilité, stress, impossibilité à se projeter...) quand elle devient récurrente.
Parlons-en.
Réponse : tout le monde.
Et pour 20% d’entre nous, c’est chronique.
Selon Bruno Koeltz, médecin et thérapeute comportementaliste, les procrastinateurs se répartissent en trois grands types :
1) Le phobique : il a une aversion pour les tâches ingrates ou difficiles qui génèrent des émotions négatives ou de l’ennui. Il préfère donc les reporter.
2) Le libertaire : il repousse les tâches qu’il n’a pas choisies pour se donner une impression de liberté. Le dossier qu’on lui a imposé au travail attendra plus tard.
3) Le perfectionniste : il attend que toutes les bonnes conditions soient réunies avant de passer à l’action. Il peut également avoir peur de l’échec ou du jugement des autres. Et on ne peut pas rater quelque chose qu’on n’a pas essayé de faire, right ?
Ces trois profils ont souvent des traits de caractère communs comme l’impulsivité et l’anxiété.
Rien d’anormal à cela : il y a même une explication scientifique. Des IRM ont montré que certaines zones du cerveau liées à la peur ou à la capacité d’organisation étaient plus ou moins développées que la moyenne chez les procrastinateurs.
La bonne nouvelle, c’est qu’il est tout à fait possible de mettre en place des actions simples pour éviter que la situation ne devienne toxique. Passer à l’acte permet de se rassurer sur sa capacité à faire, de reprendre confiance. Comme on dit, c’est en plongeant qu’on apprend à nager.
Alors voici notre méthode pour désapprendre à procrastiner.
On a tous la flemme de temps en temps, et c’est OK. Mais parfois, cela cache autre chose. Pourquoi reporte-t-on cette action en particulier ? L’a-t-on vraiment choisie ? Est-elle conforme à nos objectifs, à nos valeurs ? A-t-on peur de mal faire ? C’est finalement une occasion d’apprendre à se connaître et de savoir ce qui compte vraiment pour nous.
- Clarifier l’action à accomplir : quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup. On passe plus facilement à l’action quand on visualise ce qu’on doit faire. On peut donc demander à son manager d’avoir plus d’explications sur les objectifs à accomplir et sur leur impact global. Remettre les choses dans leur contexte permet de mieux se projeter et de redonner du sens.
- Se fixer des échéances : Avoir une date butoir motive et aide à garder un cap. On peut aussi prévoir des points d’avancement pour voir le chemin parcouru et ce qu’il reste à accomplir.
- Décomposer en microtâches : si l’effort semble trop impressionnant, on le décompose en briques à réaliser au fur et à mesure. On commence par de petites briques de 15 à 20 minutes et on augmente progressivement la durée si on sent qu’on en est capable.
- Éloigner les distractions : on coupe les notifications sur son téléphone et son ordinateur et on prévient son entourage qu’on ne sera pas disponible pendant une période donnée. On vous recommande d’ailleurs les applications AntiSocial sur téléphone et StayFocused sur ordinateur.
On le rappelle, la procrastination, ce n’est pas juste de la flemme. Ça peut cacher un problème de confiance en soi, un syndrome de l’imposteur ou tout simplement du perfectionnisme.
Selon Hanna Müller, psychologue et coach moka : “Lorsque la procrastination devient symptomatique, un accompagnement par un thérapeute, coach ou psychologue permet de traiter les causes sous-jacentes.”
"Si elle devient récurrente au point d’interférer négativement avec la vie quotidienne, une thérapie peut aider la personne à identifier pourquoi et quand elle procrastine, à remplacer les pensées autodestructrices par des pensées plus productives et à apprendre de nouvelles stratégies comportementales pour faire face au stress.”
Maintenant que vous savez tout ça, il n’y a plus qu’à ;).
Mais avant ça, on vous propose de prolonger encore deux minutes la pause à nos côtés en rencontrant “Demain”, le bon copain à qui l'on remet tout ce qu'on ne veut pas faire aujourd'hui.
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* Résultat de l’étude “People at Work 2022” de l’ADP, en Septembre 2022
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